Eglise Saint-André

Jusqu'au milieu du XVe siècle, la paroisse dépendait de la prévôté de Saint-Gilles-de-Verrès en Val d'Aoste.
Les nefs de cette église-halle comportent trois travées voûtées d'arêtes : en 1859, les frères Artari, peintres valdôtains, rehaussent le vaisseau central d'un décor représentant les quatre évangélistes cantonnés de quatre prophètes. Jacques Clérant et Claude Marin réalisent le retable majeur en 1698. Au centre de celui-ci, un tableau de Gnifeta (1859) représentant le martyre de saint André : il est encadré de colonnes torses à pampres de vigne et d'anges cariatides. Ils soutiennent un entablement surmonté par un Christ en croix, encadré de Marie et de saint Jean. Des angelots montrent les instruments de la Passion ou recueillent le sang dans des calices. En 1708, Jacques Clérant et un auteur inconnu sculptent le retable du rosaire d'une facture naïve. Deux colonnes torses à rosier grimpant délimitent le panneau sculpté représentant une Vierge à l'Enfant, accompagnée de saint Dominique et sainte Catherine de Sienne. Plusieurs tableaux agrémentent les nefs latérales.